C’est une technique particulière de l’enfant en bas age quand il est confronté au manque de ce qu’il aime (peut-on parler d’amour).
C’est une manière de gérer le manque quand « ce » à quoi il s’est attaché n’est pas là.
En psychanalyse, pour décrire ce qui est extérieur à l’enfant on parle d’objet. C’est un peu froid comme définition mais cela permet de décrire une multitude de choses auxquelles l’enfant a pu s’attacher (en premier lieu c’est la mère).
Un « objet » manque donc à l’enfant en bas âge. Il va alors s’identifier à cet objet, faire comme lui, être comme lui.
Pourquoi?
Parce qu’ainsi il aura l’impression de le garder en lui. Plus besoin d’avoir l’objet près de lui, puisqu’en pensée il l’a en lui. Quelle aubaine !
Mais cette manière de fonctionner pose plusieurs problème.
En effet s’il « l’objet » est en lui, alors il n’a plus besoin du vrai, en chair et en os, ou en autre chose. Il se désinvestit donc par rapport à cette relation avec le vrai « objet », celui qui est à l’extérieur. C’est donc une relation à l’autre complètement centré sur lui-même, très narcissique.
Mais cela pose aussi une autre difficulté. En effet l’enfant ne va plus se séparer de l’objet qu’il a en lui même. Il sera ainsi toujours présent. Une séparation devient problématique.
Et si cet objet meurt (l’autre personne meurt réellement) il aura l’impression de perdre une partie de lui. Ce qui peut causer un réel effondrement.
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Cet article est une vulgarisation de concepts de la psychanalyse. Les termes sont utilisés pour expliquer au mieux la signification de ces notions. Ils peuvent être anachroniques ou décalés
